Le Marathon de la côte d’azur est devenu le 2eme Marathon de France en terme d’audience avec 12800 coureurs ( 8400 marathoniens, et 4400 coureurs se partageant entre le duo et l' ekiden).
Quelques Amayens avaient décidé de franchir le pas et de prendre un dossard, pour rallier la distance mythique entre Nice et Cannes, via Antibes et Juan les Pins.
C’est donc Sylvie, Nicolas son mari, Peggy et Alain qui se sont présentés sur la ligne de départ, Dominique endossant le rôle de supportrice et accompagnatrice pour l’occasion.
Le samedi fut mis à profit pour faire un peu de tourisme du coté de Monaco pour certains, et découvrir le « vieux Nice » pour d’autres, sous une belle journée chaude et TRES ensoleillée : 20° en terrasse et T shirt obligatoire. On retrouve un air de vacances bien agréable pour ce mois de novembre.
Dimanche matin 8 h, départ sur la promenade des anglais sous une météo nettement moins favorable pour le coureur à pieds, on nous annonce des vents de face pouvant aller jusqu’à 80 kms/h (on a pu vérifier) et pourtant le soleil est bien présent et l’ambiance est bon enfant, avec une multitude de nationalités présentes : Anglais, allemands, danois, russes, italiens, français, amayens
Les premiers kilomètres sont vite avalés sur un parcours très plats et bien asphaltés. Le public est présent sur les trottoirs mais pas en aussi grand nombre qu’on aurait pu le supposer et les animations viennent ponctuer chaque 5 kms aux lieux de ravitaillement.
Le semi arrive très vite et les troupes sont encore fraîches, mais le vent commence à faire son apparition. Changement de décor ! et puis arrive le cap d’Antibes au 28eme km avec une longue et belle montée qui nous emmène vers de somptueuses villas. La descente nous permet de découvrir une vue magnifique sur la baie de Juan Les pins, mais aussi une mer très tourmentée par les rafales de vent. On a droit aux embruns, au sable et surtout à une baisse très rapide de la vitesse de course pour chacun d’entre nous. Les encouragements de Dominique qui a pris la navette Train pour nous retrouver sur plusieurs endroits nous font du bien et relancent les coureurs devenus « marcheurs » pour quelques instants. Plus que 7 kms, mais encore 7 kms avec toujours ce vent qui vous déshydrate et vous pompe les forces. On ne voit toujours pas la croisette de Cannes, synonyme de l’arrivée et les derniers kms ne sont plus signalés (peut être la faute du vent qui a emporté les signalisations). Dernier virage et délivrance (sans le tapis rouge d’arrivée habituel)
Finalement, tout le monde coupe la ligne d’arrivée, satisfait d’avoir été au bout de soi-même et surtout des 42 kms195. Puis pause détente sur la plage avec le Tshirt officiel et la médaille autour du cou.
Les temps : Peggy 3h43, Nicolas 3h44, Sylvie 3h57, Alain 3h59